Voyage en Grèce - Mai 2006



 

Dernière mise à jour: 7 juin

 

Samedi le 13 mai et dimanche le 14 mai

C'est par un samedi pluvieux que nous quittons la maison en direction de Dorval.  Daniel et Martin viennent nous reconduire à l'aéroport.  Nous prenons un Airbus A-340 d'Olympic Airlines et notre départ prévu à 18 h. 40 est retardé d'une trentaine de minutes.  Le vol doit durer 9 h. 15 minutes.  Il fait chaud dans l'avion et tous les sièges sont occupés.  Quelques-uns manquent d'air et réclament un médecin.  Après cet incident le vol se passe bien sans trop de turbulences et nous arrivons à Athènes à l'heure prévue.  Nous descendons dans un aéroport récemment rénové pour les Jeux Olympiques de 2004.  Mélanie, une québécoise représentante de Rêvatours, nous attend avec un bus pour nous conduire à notre hôtel.  C'est ensoleillée et beau et il fait 24 degrés.  L'aéroport est situé à 27 kilomètres de la ville.  Pendant le trajet elle nous donne des informations sur la ville en nous disant que celle-ci compte 5 millions d'habitants et y est sécuritaire, que le coût de la vie y a augmenté depuis la venue de l'euro.  Elle nous informe que 70% du territoire de la Grèce est fait de montagnes.  Sur la population elle nous dit que les écoliers apprennent l'anglais ou le français comme langue seconde etc.  

Nous arrivons enfin à l'hôtel Kaningos vers 13 h. 30.  Un cocktail d'ouzo (boisson du pays au goût d'anis) nous est offert à la réunion d'informations peu après notre arrivée.  Comme l'hôtel est situé près des activités touristiques, nous partons à pied après une sieste d'une heure.  Après une petite promenade  dans les rues piétonnes nous soupons dans le quartier Monastiraki.  Nos voisins de table parlent français et nous engageons la conversation avec eux.  Ce sont des Suisses qui sont là pour le concours de l'Eurovision qui regroupe 37 pays pour un concours de la chanson et qui se tient à Athènes cette année.  Nous mangeons des mezes (olives, pain, amandes) suivi d'une salade crétoise et tout ça sur une terrasse au pied de l'Acropole.  Nous revenons à l'hôtel après 20 minutes de marche.  Demain nous visitons la ville avec le groupe ainsi que plusieurs monuments.

Lundi le 15 mai

Ce matin nous prenons le tour de ville avec guide.  Sur le chemin elle nous montre la Place de la constitution avec le monument du Soldat inconnu.  Nous passons devant le Parlement Grec, le Ministère des Affaires étrangères, l'université, la Bibliothèque nationale et enfin la route des ambassades.  Tout le long du trajet elle donne des informations en nous disant que plusieurs optent pour la moto comme moyen de transport et ça se voit.  Kelly (notre guide) nous parle de l'occupation du pays par les Turcs qui a durée du XV ième siècle au XIX ième siècle.  Nous passons devant le palais de l'ex-roi où siège le Président de la République.  Nous arrivons enfin à l'Acropole (ville haute).  Il est accessible par une pente escarpée de 156 mètres.  L'Acropole du XIII ième siècle av. J.-C. fut détruit par les Perses et fut reconstruit en 450 de notre ère et on confia à Phidias le soin de reconstruire l'Acropole avec son Parthénon, le Temple d'Athéna et l'Érechthéion.  Elle nous explique les techniques de construction des architectes et les différents styles utilisés par ceux-ci.  La visite de la ville se termine par les installations olympiques des derniers jeux qui ont eu lieu en cette ville  en 2004.  Elle nous rappelle que les jeux ont cessé du IV ième siècle au XIX ième siècle et qu'ils furent remis sur pied par le français Pierre de Coubertin en 1896. Nous revenons à l'hôtel.  

Chemin faisant Kelly nous informe que, pour diminuer la circulation, les voitures circulent une journée sur deux et on alterne les plaques avec les numéros pairs une journée et le lendemain les numéros impairs.  Les taxis sont nombreux dans la ville et on peut en compter de 14 000 à 16 000. Ce sont tous des Mercedes de couleur jaune. Une zone est réservée pour la circulation des autobus qui fonctionnent avec le gaz naturel de la Russie.  

Nous revenons donc à l'hôtel vers 13 heures.  Petit repas grec sur le pouce.  En après-midi nous partons avec le couple Marois  pour la vieille ville.  Celle-ci est propre, pas de détritus qui traînent par terre, mais il y a beaucoup de graffitis.  Nous voulons entrer dans une petite église orthodoxe mais l'accès nous est refusé parce que je porte des shorts...  Donc nous faisons du magasinage et visitons un parc.  Nous soupons au même endroit qu'hier soir et le serveur nous reconnaît.  Nous rentrons à l'hôtel.  Demain nous partons pour les Météores.

Nos photos

Mardi le 16 mai

Nous partons pour la Thessalie et pour un trajet de 360 kilomètres en direction des Météores.  Il fait 26 degrés au petit matin et nous traversons la ville d'Athènes pour joindre l'autoroute.  Le chauffeur du bus s'aide d'un GPS intégré à son véhicule pour trouver le chemin le plus rapide pour sortir de la ville.  Notre guide nous fait découvrir les buissons de lauriers rose et blanc ainsi que le genêt jaune.  Certains arbres que nous ne connaissons pas sont portés à notre attention comme le pistachier.  On apprend que l'olivier ne doit pas être arrosé parce que son huile ne sera pas bonne au goût.  Nous pouvons observer les champs de coton et la récolte du foin dans les champs.  Sur la route nous remarquons des carrières de marbre blanc.  Notre guide continue à nous donner des informations sur la Grèce et nous dit que celle-ci est le 1/12 du Québec en superficie et que 20% des Grecs parlent le français.  Nous arrêtons pour une photographie de Léonidas, le roi qui a battu les Perses dans la bataille des Thermopyles (qui veut dire 'portes chaudes' car il y avait des sources d'eau chaudes).  

Nous dînons tout près du site des monastères des Météores.  Les Météores sont 24 pitons rocheux sur lesquels s'édifièrent des monastères.  Construits au XIV siècle ces couvents n'étaient accessibles que par des échelles amovibles permettant aux occupants de prévenir le brigandage.  Nous visitons deux monastères :  le premier du nom de Varlaam est destiné seulement aux hommes.  Pour accéder à ce monastère perché au-dessus d'une gorge, nous devons franchir une passerelle et un escalier (150 marches). Nous y visitons l'église et ses fresques ainsi que la chapelle.  Ensuite nous allons voir un monastère tenu par des religieuses du nom de Saint Stéphane.  Cet ermitage fondé d'abord par des hommes fut évacué pendant la seconde guerre mondiale pour y cacher des résistants pendant que les moines étaient au mont Athos.  Les Allemands le bombardèrent et après le conflit mondial ce sont des religieuses qui le restaurèrent et ouvrirent un atelier de peinture d'icônes réalisées selon les règles ancestrales.  Nous y visitons la chapelle.  Pour visiter chacun de ces monastères, il faut avoir une tenue vestimentaire respectueuse i.e. que les femmes doivent porter la jupe qui cache le genou.  Les pantalons son défendus aussi pour les dames.  Quelques-unes de mes compagnes de voyage se sont vu refuser l'entrée aux monastères.  Elles avaient le choix de porter des jupes longues qu'on leur prêtait à l'entrée de chacun des deux monastères ou de ne pas pénétrer dans ceux-ci.  

Après ces visites nous revenons à Kalampaka pour le souper et le coucher à l'hôtel.  Il fait chaud.  On est bien.  En soirée nous marchons dans les rues de cette petite ville touristique et soi dit en passant qui est très propre.  Les terrasses et la magasins sont ouverts.  Quelques rues sont piétonnes et ont des fontaines.  C'est relax.  Nous rentrons à l'hôtel pour un sommeil bien mérité.  Nos photos

Mercredi le 17 mai

Nous partons de Kalampaka vers 9 heures en direction de Delphes pour y visiter le sanctuaire d'Apollon et son complexe archéologique.  Nous revenons sur notre chemin de la veille et bifurquons vers le mont Parnasse (2457 mètres) où il y a des stations de ski.  La région est agricole.  On y fait l'élevage des brebis et des chèvres et on y produit le fromage Feta.  En chemin nous traversons le petit village d'Arahora où, à la fête de St Georges, on y organise la marche des vieillards i.e. pour les personnes de plus de 65 ans.  Ceux-ci doivent monter 265 marches habillé du costume national. 

Nous arrivons enfin à Delphes (2400 habitants) pour y visiter le sanctuaire d'Apollon, dieu de la beauté, de la raison, des arts, de la musique et de la poésie.  Delphes était un lieu de pèlerinage où on y interrogeait la pythie (prêtresse) afin de connaître l'avenir.  Une fois par année, à l'anniversaire d'Apollon, cette dernière acheminait les questions des pèlerins à Apollon et leur transmettait la réponse du dieu par l'intermédiaire du grand prêtre. Autrement dit, c'est le grand prêtre qui répondait à la question à sa façon.  Comme la pythie était en transe, elle ne comprenait pas ce que le grand prêtre répondait à celui qui posait la question. Nous visitons donc l'agora, passons par la voie sacrée, le temple d'Apollon datant du IV siècle avant Jésus-Christ, le théâtre et enfin le stade pour ceux qui aiment monter au sommet de la montagne où il est situé.  C'est là que se tenait les jeux olympique de l'époque.  

La visite est terminée par le musée qui contient les oeuvres d'art découvertes sur le site au cours des fouilles menées par l'École française d'Athènes.  Plusieurs statues de marbre et objets culturels dont les trois danseuses et l'Aurige y sont magnifiquement conservés.  Sur le chemin du retour Kelly nous parle de la religion orthodoxe et nous dit que les Popes ( les prêtres) peuvent se marier une fois et que s'ils deviennent veufs ils ne peuvent se remarier. Quand aux laïcs orthodoxes, ils peuvent se marier jusqu'à trois fois.  Sur cette déclaration nous arrivons à l'hôtel pour 19 heures.  Le souper est pris vers 20 heures et en charmante compagnie.  Notre chambre d'hôtel est particulièrement jolie parce que située dans les combles et ayant un grand balcon qui donne sur les montagnes qui dominent le petit village tout en bas.  Nos photos

Jeudi le 18 mai

Lever à 5h. 30 et départ pour l'Argolide à 7 heures.  Nous traversons en bateau le Golfe de Corinthe.  La traversée dure 45 minutes et ensuite nous visitons Épidaure, Mycènes et le Canal de Corinthe, tous dans le Péloponnèse.  Il fait chaud (26 degrés ce matin) et c'est ensoleillé depuis notre arrivée.  Kelly, notre guide, nous fait remarquer les montagnes pelées.  Il y avait bien des arbres plusieurs siècles auparavant, mais on les a utilisés pour chauffer, faire la cuisine, faire des bateaux et on a pas reboisé.  La terre restante est donc partie avec la pluie et le vent.  Nous longeons la mer de Corinthe et Kelly nous montre les piscicultures car les poissons y sont devenus rares comme chez nous.  La route est toujours bordée de lauriers roses et blancs, de genêt, d'abricotiers de pistachiers, de figuiers et de grenadiers.  Elle nous explique pourquoi on a donné le nom de mer Ionienne.  La mythologie qui est à la source de ce nom veut que Zeus, tombe amoureux de Io.  Héra, sa femme, terriblement jalouse a transformé Io en vache.  Cette dernière est tombée dans la mer et y est morte et c'est depuis ce temps que le nom de la mer est Ionienne. 

Nous traversons le Canal de Corinthe à St Nicolas, patron des marins et des armateurs, et arrivons à Aigio.  Nous prenons la direction de Mycènes (Péloponnèse) pour y visiter la forteresse qui aurait été fondée par Persée au XIII siècle de notre ère. Jadis une ville forteresse, elle y vit s'épanouir une civilisation originale qui a contribué à façonner la civilisation grecque.  Nous y visitons l'Acropole (ville haute) sise sur une colline de 278 mètres de haut.  La citadelle n'était destinée qu'au roi, la famille royale, les nobles et la garde.  La ville était au pied de l'Acropole.  Nous franchissons la Porte des lionnes haute d'un peu plus de trois mètres et de 1,9 mètre d'épaisseur qui symbolise la puissance mycénienne.  De l'autre côté des portes nous apercevons le cimetière royal avec ses fosses contenant jadis les corps. Puis nous accédons au Palais qui à l'origine comportait plusieurs étages. Aujourd'hui on ne peut voir que les fondations du premier niveau.  Nous sortons de l'Acropole pour voir une tombe collective où le peuple était inhumé.  Elle ressemble à une pyramide et mesure 35 mètres de haut et 5 mètres de large.  Nous y nous pénétrons.  

Cette visite terminée nous allons dîner et arrêtons dans un magasin de souvenirs.  Une statue d'un philosophe nu à l'entrée  extérieure attire l'attention et surtout les regards de certaines femmes car il faut dire que cette réplique est particulièrement belle. Je me fais photographier près de celle-ci.  D'autres me suivent et commencent à toucher certaines parties... On prend des photos pendant que certaines touchent... On rit... On s'amuse.  Que voulez-vous la beauté peut nous émouvoir!!!  

Après cet intermède nous retournons au bus et prenons la direction d'Épidaure pour y voir son Théâtre qui date du IV siècle et qui fut restauré pour être utilisé pour la présentation de spectacles.  Il est situé au milieu d'un bois de pin et de lauriers roses.  Grâce à la qualité exceptionnelle de son acoustique, quatorze mille spectateurs peuvent y prendre place.  Certains  en font l'expérience.  Au moment de pénétrer dans son enceinte un groupe de quatre italiens chantent des airs connus.  Un de nos compagnons de voyage y chante.  Que l'on soit n'importe où dans le théâtre, la qualité du son est exceptionnelle.  Le bruit d'une pièce de monnaie peut être très bien entendu par celui qui est le plus éloigné du centre du théâtre.  La guide nous raconte qu'elle avait guidé deux de nos compatriotes québécoises (Michèle Richard et Danièle Ouimet) et que notre Michelle a chanté sa chanson Le violon de mon père et qu'elle fut chaudement applaudie.  Nous passons par le Canal de Corinthe et y faisons quelques photos et prenons la direction d'Athènes pour la nuit.  Arrivée à 19 h. 30.

Nos photos

Vendredi le 19 mai

Départ pour le port du Pirée à Athènes en direction de l'île de Mykonos.  Nous embarquons sur un bateau de croisière.  Nous profitons donc de la vie du bateau pour la journée car nous arrivons à destination en fin d'après-midi.  Il fait un soleil radieux avec 25 degrés en ce début de matinée.  Il faut faire 40 minutes de route pour parvenir au port.  Nous passons aux douanes à l'arrivée comme si nous entrions dans un nouveau pays.  Nos valises sont également scrutées au rayon X .  Le nom de notre bateau est le Sea Diamond.  Nous sommes à 95 milles nautiques de Mykonos et l'île a un peu plus de 9 000 habitants.  L'arrivée au port est à 18 heures mais nous débarquons seulement à 19 heures.  Il faut dire que tous les voyageurs débarquent par groupes et que c'est très long et il en est de même lorsque nous embarquons sur le bateau.  

Un bus nous attend avec une représentante de l'hôtel Acrogiali.  Nous sommes chanceux, notre hôtel est sur la mer et la terrasse où nous prenons nos repas donne directement sur la plage.  Après le repas du soir nous explorons les environs.  Demain nous irons en ville et projetons d'aller à Délos, l'île voisine.

Samedi le 20 mai

Encore une belle journée!  Ce matin nous pouvons nous lever un peu plus tard.  Nous prenons notre petit déjeuner sur le bord de l'eau.  Le site de l'hôtel est très bien.  Nous partons vers 10 heures en autobus de la ville pour aller au port de Mykonos, destination île de Délos.  En arrivant nous remarquons les ruelles en forme de labyrinthe.  Tout est d'une propreté exemplaire.  Juste avant le port nous photographions des moulins à vent, une des particularités de l'île.  Il y a aussi deux gros pélicans qui se promènent parmi les touristes et qui sont aussi une caractéristique de Mykonos.  Un bateau est accosté au port et il va à Délos, petite île à 30 minutes de Mykonos.  Pendant la traversée nous rencontrons deux jeunes étudiantes grecques.  Elles sont curieuses et s'informent du Canada et de notre voyage chez elles.  

Enfin nous arrivons à Délos.  Cette île fut jadis la plus grande cité antique de la mer Égée car elle était le sanctuaire du dieu de la beauté Apollon.  Délos joua jadis un rôle religieux et commercial considérable.  L'École française d'archéologie a mise en valeur le site des fouilles depuis 1872.  Quelques vestiges du temple d'Apollon sont visibles.  La terrasse des lions de marbre date du VI siècle avant Jésus-Christ.  Il fait 28 degrés sous le chaud soleil de Délos et la brise nous aide à supporter cette chaleur sèche.  Nous pénétrons dans le musée où sont exposées les oeuvres trouvées sur le site.  Après le dîner c'est sur le Mont Cynthe que nous allons escalader.  Après 45 minutes de marche et 113 mètres de montée, nous atteignons le sommet du Mont Cynthe.  Quel magnifique panorama!  Il y ne reste que quelques vestiges du sanctuaire de Zeus et d'Athéna.  En redescendant nous voyons la maison des dauphins, le théâtre, la Maison du Trident et la maison de Dionysos.  Nous retournons au port pour reprendre le dernier bateau en direction de Mykonos.  Plusieurs français sont avec nous.  

Revenus sur terre nous reprenons un autobus jusqu'à l'hôtel.  Il y a tellement de monde qu'on se bouscule. Enfin nous parvenons à monter dans un véhicule qui est bondé à craquer.  Le chauffeur a peine à fermer les portes.  Une jeune fille fait son signe de croix parce qu'elle a peur.  Les ruelles sont à pic et très sinueuses.  Nous revenons enfin à l'hôtel.  Il faut vous dire que nous avions pris le mauvais autobus.  Cela nous a permis de voir beaucoup de paysages et beaucoup de rues.  À un moment donné je montre ma clé d'hôtel au chauffeur et il nous dit de rester assis et nous laisse descendre de l'autobus plus loin.  Là nous avons dû marcher un bon 3 km à pied pour retourner au bercail.  Tout est bien qui finit bien après un bon souper à l'hôtel sur la terrasse près de la mer.  Ainsi se termine la journée.

Dimanche le 21 mai

Il fait chaud ce matin.  À 10 heures, notre thermomètre indique 45 degrés au soleil.  Après le petit déjeuner nous partons pour Mykonos en bus pour explorer le dédale de rues fleuries de bougainvilliers et visiter les magasins avec leurs étalages pour touristes.  Nous revenons en début d'après-midi à l'hôtel pour profiter de la plage.  Comme il fait chaud plusieurs membres de notre groupe font comme nous.  Le ciel est bleu et la mer est calme.  J'ose me plonger jusqu'aux genoux dans cette mer Ionienne.  Nous revenons à notre chambre et comme celle-ci a un balcon j'en profite pour rédiger mon journal.  Dernier souper à Mykonos car nous quittons demain en après-midi pour l'île de Santorin.  

Depuis que nous sommes en Grèce nous remarquons sur la majorité des maisons grecques des réservoirs d'eau chaude.  Ceux-ci sont alimentés par un chauffe eau solaire.  Ma foi c'est une façon écologique pour avoir de l'eau chaude.  Nous avions remarqué ce procédé il y a 6 ans lorsque nous fait le tour de la Turquie. Sur l'île, les routes sont étroites et sinueuses et on y circule beaucoup en mobylettes et pour plusieurs sans casques protecteurs. Les jeunes sont parfois habillés d'un simple costume de bain.  Nous avons aussi remarqué plusieurs magasins où on vend des parapluies.  Comme il y a pas ou peu de pluies ici nous avons conclu qu'on les vendaient comme pare-soleil.  Un dernier commentaire: sur cette île les fruits et les légumes se font rares aux menus des restaurants.

Commentaires de Jacques:  Suite à mes observations sur la plage et un peu partout en ville, ma foi les filles grecques sont jolies et il n'y a pas beaucoup d'obèses.  Ici pas de fast food ou si peu!  Et tout le monde s'en porte mieux.  Notre hôtel est constitué d'un nombre de blocs.  Deux étages au maximum.  De notre deuxième étage, nous avons une vue côté jardin, sur l'allée principale.  Un cèdre du Liban, un palmier-dattier de même que des bougainvilliers en fleurs, des géraniums et une abondance d'autres arbres et plantes en fleurs complétant la décoration.  Des odeurs suaves montent à notre balcon.  C'est le paradis!!!!!    Nos photos

Lundi le 22 mai

Encore une belle journée aussi ensoleillée et aussi chaude que les précédentes.  Pendant qu'au Québec c'est froid et pluvieux, ici c'est le soleil et la chaleur.  Nous fermons les valises.  Le départ de Mykonos se fait à 14 h. 30 pour Santorini par un traversier appelé le Super Jet.  En matinée nous profitons encore de la plage de l'hôtel et pour la première fois c'est le bain dans la mer.  Jacques aussi décide d'enfiler son costume de bain et de profiter de l'eau. Je l'accompagne et la mer est bonne quoique un peu fraîche.  Ensuite nous partons au port pour la traversée.  Le départ est retardé de 30 minutes.  Ce catamaran pour passagers seulement a une vitesse de croisière de 50 km à l'heure.  Après 50 minutes de trajet nous faisons un arrêt à Naxos pour prendre d'autres passagers.  C'est la plus grande île des Cyclades et aussi la plus fertile.  Sa population est environ de 12 000 habitants.  Un second arrêt à Ios, habitée par 1 800 habitants.  Connue pour son activité nocturne, elle attire des jeunes vacanciers venus de toute l'Europe.  

Nous arrivons enfin devant Santorini.  L'arrivée du bateau est spectaculaire.  Cette île volcanique qu'on appelle l'Atlantide  possède des falaises qui rappelle qu'un cataclysme a secoué l'île.  L'ancien cratère a été envahi par la mer et est entouré de falaises de toutes teintes.  Tout en haut nous apercevons le village blanc de Thira où nous habiterons pendant 3 jours.  Une représentante et un autobus nous attendent pour nous amener à notre hôtel: le El Greco.  Après avoir pris possession de nos clefs nous arrivons dans une immense chambre avec lit, comment le décrire, entouré d'une armature et d'un voile.  Jacques me dit :  Comment fera-t-on pour dormir là?  C'est un suite avec cuisine et salon et avec deux grands divans.  Le tout donnant sur un balcon où nous pouvons y admirer la mer.  L'hôtel est entouré de vignes qui est la deuxième ressource de l'île après le tourisme.  Trois piscines sont à notre disposition.  Nous prenons le souper à l'hôtel.  Il est déjà 22 heures et nous allons nous reposer.

Mardi le 23 mai

Le soleil est toujours là!  Il fait déjà 26 degrés au petit matin.  Le vent est davantage présent qu'à Mykonos.  Notre hôtel est à Thira, la capitale de l'île qui compte un peu plus de 13 000 habitants.  Santorini est un nom italien.  Il fut donné par les vénitiens qui occupèrent l'île pendant quatre siècles.  Ils nomment l'île Santorini, d'après un sanctuaire dédié à sainte Irène.  Avant le cataclysme, vers 2000 avant J.-C, l'île était ronde et conique.  Une civilisation raffinée, analogue à celle de la Crète s'y développe.  Vers 1 500 avant J.-C. se produit une immense explosion.  Un nuage de cendre et de scories ensevelit des cités entières.  Maintenant l'île est divisée en cinq parties.  Plusieurs séismes créèrent des falaises de 200 à 400 mètres de haut.  La dernière secousse s'est produit en 1956 et fit une cinquantaine de morts.  Les fouilles des archéologues démontrent qu'avant le cataclysme le même type de civilisation s'épanouissait à Santorini et en Crète, mais sans prouver l'existence de l'Atlantide. 

En avant midi nous profitons de l'hôtel et de ses installations.  En après-midi nous vadrouillons dans les petites rues commerçantes et nous y prenons plusieurs photos.  Il n'y a pas beaucoup d'arbres ici car c'est un pic rocheux.  Beaucoup de touristes font eux aussi la visite de ce site.  La journée se passe tranquillement.

Mercredi le 24 mai

Le soleil luit encore de tous ses feux ce matin.  Le rituel obligatoire de la crème solaire se fait tous les matins. Ici le soleil monte plus haut qu'à Montréal.  Chez nous les rayons sont plus obliques donc moins directs.  De plus il n'y a pas d'arbre qui pousse sur l'île car c'est finalement un gros cap dans la mer.  Les maisons sont construite en pierre seulement.  Après le petit déjeuner nous regardons le journal télévisé de Montréal diffusé sur TV5 tous les matins à 9 heures.  

C'est ensuite l'inscription à l'excursion du jour.  D'abord nous allons au Musée préhistorique de Thira  qui habite les célèbres fresques d'Akrotiri et ses peintures murales vieilles de 4 000 ans.  Le musée retrace l'histoire de l'île depuis l'époque néolithique.  Après cette visite nous allons sur le point le plus élevé de l'île, le mont Pyrgos, pour y prendre des photos.  Suivent les visites à pied du village Pyrgos et de Mégalochori.  Nous retournons au bus pour aller dîner dans un resto situé tout près d'une plage de sable noir provenant de la lave de volcan.  Après le repas nous profitons des chaises de plage et du parasol pour une somme de 3 euros. Nous reprenons le bus et allons à la coopérative de vins de l'île qui produit 1 million de bouteilles de vin blanc par année dont 30% est exporté.  Il y a aussi 5 autres producteurs de vin.  Le sol volcanique de Santorin est une aubaine pour la vigne.  Chose étonnante, les ceps ont moins d'un mètre de hauteur.  Les vignerons ont élaboré cette technique afin que la plante résiste mieux aux vents qui soufflent ici.  Les vendanges se font à la mi-août et obligatoirement à quatre pattes.  Nous dégustons 3 sortes de vins à la cave de Magalochori puis nous revenons à l'hôtel.  Il fait 32 degrés et nous profitons de la piscine de l'hôtel.  Nous terminons la journée par un souper léger et un dodo bien mérité.  Nos photos

Jeudi le 25 mai

Toujours le beau soleil et l'absence de vent.  Il fait chaud et le ciel est bleu comme à tous les matins.  Après le petit déjeuner nous allons à pied à Thira pour magasiner des souvenirs de Santorini. Nous déambulons dans un dédale de rues et de magasins.  Quelques commerçants parlent le français.  Thira possède la Golden Street (rue de l'or) à cause de toutes les bijouteries qui y font le commerce des bijoux, le plus souvent fabriqués en Grèce, et par des Arméniens qui se sont installés ici.  Cette rue est située sur le bord de la falaise.  Nous continuons dans quelques rues secondaires et en conversant avec une commerçante qui parle français, nous apprenons que certains commençants sont d'origine québécoise.  Ceux-ci ayant la double nationalité grecque/canadienne, sont à Thira pour faire le commerce ici pendant 6 mois et retournent les autres 6 mois au Canada.  Nous rencontrons des français qui disent reconnaître notre accent.  

À Santorini il ne tombe presque pas de pluie, quelques centimètres tout au plus par année.  L'eau est dessalée pour les besoins de tous les jours.  Nous buvons l'eau embouteillée de Crète  À l'hôtel où nous habitons, nous pouvons voir la mer des deux côtés.  Ici la largeur de l'île est de 3 km.  Comme autre breuvage local il y a la bière de marque Mythos qui est bien populaire auprès des voyageurs. Nous revenons à l'hôtel pour fermer nos valises car nous partons en après-midi avec notre bateau, le Super Jet pour la Crète. C'est un catamaran de 350 places pour passagers seulement.  

Nous partons avec une heure de retard i.e. 18 h. 30 et arrivons en Crète à 20 h. 30.  Pour arriver à l'hôtel nous devons faire 30 minutes de bus.  Le restaurant de l'hôtel reste ouvert pour que nous puissions souper.  Nous nous sentons bousculés car les serveurs nous enlèvent presque les plats sous le nez.  Il nous reste à chercher nos chambres dans les dédales de l'hôtel. Nous parvenons à nous coucher un peu après 23 heures.  La chambre est surchauffée à notre arrivée et le clim est bien utile.

Vendredi le 26 mai

On se lève tôt ce matin.  C'est chaud et l'humidité est bien présente.  L'hôtel est situé dans un jardin luxuriant en bordure de mer.  Nous sommes entourés de fleurs comme les bougainvilliers qui grimpent sur les murs.  Il fait 25 degrés au petit matin et avec l'humidité c'est très chaud.  Le paysage est beaucoup plus vert si on le compare aux Cyclades où nous étions sur d'immenses caps rocheux et où les arbres étaient presque inexistants.  Nous sommes dans le Dodécanèse.  L'eau est moins rare et il y a du gazon, chose inexistante à Mykonos et Santorini.  

Nous habitons l'hôtel Hersonissos Maris.  Le personnel est moins souriant que dans nos hôtels précédents.  Quelques compagnons de voyage doivent changer de chambre à cause de fuites d'eau dans leur chambre.  Nous avons un grand balcon donnant sur un jardin.  Le site est très beau et très vert.  Les oiseaux sont plus nombreux.  Ce matin nous avons une réunion avec la représentante de l'agence de voyage en Crète.  Hersonissos est sur la rive Nord de la Crète.  Parfois il y neige pendant l'hiver.  On n'a sans doute pas les déneigeuses pour dégager les routes.  Elle nous parle des endroits à visiter et des excursions à  y faire.  Nous constatons la rareté des guides qui parlent le français.  Nos compatriotes Français voyagent avec leurs propres guides.  Nous aurions aimé avoir une sortie avec guide français et notre représentante nous dit que c'est impossible.  Nous devrons nous débrouiller par nous même pour faire certaines sorties.  Après la réunion nous explorons la ville d'Hersonissos qui est à 20 kilomètres de la capitale Héraklion.  Il y a abondance de fruits et légumes locaux.  Nous fouinons dans les petites boutiques qui bordent la rue principale et rentrons paisiblement à l'hôtel.  Notre balcon est à l'ombre en après-midi et comme nous sommes entourés d'arbres en fleurs, c'est plaisant d'en profiter.  

Nous terminons l'après-midi par une promenade sur le bord de la mer et ensuite à la piscine de l'hôtel.  Nous soupons en bonne compagnie.  La soirée est encore chaude lorsqu'on rentre pour le coucher.  Il est à remarquer que l'humidité tombe en fin de matinée et que c'est plus sec le reste de la journée.  Ici, dans les îles, le vent dominant vient du nord et il nous apporte cet air plus sec.

Samedi le 27 mai 

Qu'il fait beau encore ce matin!  J'ai l'impression de me répéter.  Après le petit déjeuner nous partons par le bus de la ville en direction d'Héraklion.  Nous arrivons au port de la ville de 133 000 habitants.  Au départ cette ville se nommait Candie.  Ce nom lui fut donnée par les Vénitiens qui en prirent possession au XIII siècle et qui en firent une ville marchande et militaire toute entourée d'un fort.  Le trajet pour s'y rendre dure 30 minutes.  En arrivant au port nous marchons autour des murs du vieux fort en direction du marché Odos qui date de 1866.  Celui-ci présentent des productions locales.  Nous remarquons des enfants qui jouent des instruments de musique.  Ils quêtent et c'est leur façon de gagner leur croûte.  Nous photographions la fontaine Bembo (1588) avec ses blasons vénitiens et visitons l'église orthodoxe de Titos du XVI siècle.  Il est temps de reprendre le bus vers Hersonissos.  

Nous dînons aux alentours de l'hôtel et marchons dans la rue piétonne du vieux port qui longe la mer sur deux kilomètres.  On se baigne, on prend le soleil.  Malheureusement les 4 roues et les scooters viennent briser le charme de l'endroit.  Nous allons à notre courrier Internet  pour y faire une mise à jour et rentrons à l'hôtel pour le souper.  Le coucher est assez tôt car nous partons à 7 h. 40 demain pour une excursion dans la Crète sauvage.

Dimanche le 28 mai

Après un petit déjeuner pris en vitesse, le guide et l'autobus viennent nous chercher pour notre excursion la Crète sauvage.  Puisque la Crête a 650 000 habitants et qu'Héraklion a 135 000 habitants cette grande île laisse beaucoup de place pour le reste de la population.  Le centre de l'île est fait de montagnes et occupé par de petits villages.  Nous allons vers le Mont Ida (2456 mètres) qui est le point culminant de la Crète.  C'est chez un berger que nous allons et plus précisément pour le voir lorsqu'il fait la traite de ses chèvres.  Tout est malheureusement terminé à notre arrivée.  La route est tortueuse, très étroite et en lacets.  Ici les gens vivent de la terre avec ses cultures de vignes, d'olives et figuiers.  La terre est rocheuse mais les chèvres et les moutons s'y adaptent parfaitement.  

Un peu plus bas nous visitons le petit village d'Anogia à 740 mètres d'altitude.  Ce petit bourg de montagne est au pied du mont Ida.  Il a été reconstruit après avoir été détruit par les Allemands en 1944  parce que les Crétois avaient tué un personnage important de leur armée.  Nous marchons dans le village et nous arrêtons à la petite église orthodoxe.  Près de l'église une plaque commémorative indique que les Allemands ont donné l'ordre de tuer tous les mâles de plus de 13 ans.  

Ensuite nous visitons la grotte du mont Ida qui date de 5 millions d'années.  La température intérieure est de 18 degrés et elle n'est visitée que depuis 7 à 8 ans.  La visite dure une trentaine de minutes. Celle-ci fut découverte par des archéologues italiens vers la fin du XIX siècle.  On y a découvert des objets datant du IX siècle avant J.-C. C'était vraisemblablement un lieu de pèlerinage.  

Puis nous reprenons le bus en direction d'Axos où nous allons prendre le dîner en plein air sous les arbres.  Mons mangeons de la cuisine régionale.  Le menu est composé de mezze qui sont un feuilleté de fromage, une salade de fèves et finalement une salade grecque.  Suivent des brochettes de porcs aromatisées de thym et accompagnées de riz et de pommes de terre.  Comme dessert c'est un beignet au miel.  Le tout arrosé de retzina (vin au goût de résine) et un Raki comme digestif.  

Nous continuons pour une dernière destination, Fodele, village natal du peinte El Greco.  Le village se trouve dans un vallon entouré de pentes et de cultures d'oliviers et d'orangers.  Plusieurs s'en procurent dans un étalage extérieur. Le guide qui a fait le voyage avec nous était de calibre moyen.  Je dois dire à ce sujet que sur le continent nous en avions une chevronnée mais dans les Îles c'est généralement moyen comme calibre.  De plus dans les Îles les circuits sont très chers. Tout ça n'enlève rien à la beauté des lieux.  En ce qui concerne la propreté, Athènes a des endroits pleins de graffitis mais quand même assez propres.  Dans les Îles c'est propre à peu près partout. Pour ce qui est de la bouffe, ici en Crête, c'est très bien car nous avons beaucoup de fruits et de légumes frais, contrairement à Mykonos et Santorini où il faut faire venir tous ces produits car il n'y a aucune culture a part le vin à Santorini.  Ces deux îles sont des caps rocheux dans la mer.  Autre chose, dans ces deux îles l'eau est dessalée,  ce qui donne un goût particulier aux mets préparés.  Ces deux îles sont très propres.  La Crête est immense avec peu de population.  On cultive tous les fruits et légumes.  Comme dit la guide : Il ne nous manque que le pétrole.  Pour ce qui est du climat c'est vraiment super.  En Crête il y a 300 jours de soleil par année.  Somme toute il y a plus de positif que de négatif.  Après ces commentaires nous allons souper et préparer nos valises pour le départ de demain à RhodesNos photos

Lundi le 29 mai

Le beau soleil est encore avec nous ce matin.  Après le petit déjeuner nous allons marcher au port et faire la mise à jour de notre courrier électronique.  Nous revenons à l'hôtel car il fait particulièrement chaud aujourd'hui.  Heureusement l'air frais et sec  nous vient du Nord,  ce qui contribue à diminuer l'humidité et rend confortable les 28 et 30 degrés.  Après avoir remis nos clefs, nous nous installons sur la terrasse couverte de l'hôtel face à la mer.  Nous dînons légèrement en attendant notre bus qui vient nous chercher à 15 heures pour nous conduire à l'aéroport d'Héraklion.  Le voyage se fait en  avion en direction de Rhodes. Vers 16 h. 40 nous prenons un tout petit avion, un Dash-9-100 de 36 places.  C'est un bimoteur.  

Nous arrivons à Rhodes 50 minutes plus tard.  L'appareil vole plus bas que les gros porteurs et nous pouvons voir du hublot toutes les îles et îlots.  En arrivant à Rhodes un représentant de Rêvatour et un bus nous y attendent pour nous reconduire à notre hôtel, le Cosmopolitain qui est situé à 4 km de la ville de Rhodes.  De notre hôtel nous pouvons y voir la Turquie qui est à 8 km de nous.  Un magnifique coucher de soleil termine cette journée.  

Mardi le 30 mai

Hélios, le dieu du Soleil, nous accueille encore ce matin.  Curieusement c'est à ce dieu qu'est dédié l'île de Rhodes.  Après le petit déjeuner pris à l'hôtel qui, soit dit en passant, est assez luxueux et face à la mer, nous prenons le bus pour la ville en direction de la vieille cité de Rhodes.  En arrivant nous marchons dans le port où d'immenses bateaux de croisière ainsi que de petits bateaux accostés battent pavillon de plusieurs pays.  Nous continuons pour arriver dans le quartier des rues piétonnières avec ses boutiques et magasins de souvenirs.  Plusieurs en profitent pour compléter leurs achats.  

Nous nous séparons du groupe pour aller visiter le Palais des Grands Maîtres.  Construit au XIV siècle il ressemble à une forteresse.  Converti en prison par les Turcs en 1856 il redevient possession italienne jusqu'en 1948. À cette époque on l'a même restauré pour qu'il serve de cache à Mussolini pendant la deuxième grande guerre mondiale mais ce dernier ne l'habita pas.  L'île de Rhodes fut redonnée aux Grecs en 1948.  Plusieurs planchers du palais sont décorés de mosaïques.  Le mobilier est italien et tout de bois.  Le palais s'ordonne autour d'une cour intérieurs à arcades dallées de marbre.  Nous sortons du palais pour aller dîner à l'ombre dans un restaurant où les vignes nous servent de toit.  Par hasard, nous retrouvons notre groupe et nous continuons le shoping.  Vers 15 h. 30 nous revenons à l'hôtel pas le bus de la ville.  Il fait très chaud et une douche est bienvenue.  Nous prenons le souper à l'hôtel.  Nos photos

Mercredi le 31 mai

Dernière journée du voyage!  Le soleil est là!  Nous allons déjeuner et prenons l'autobus pour la ville de Rhodes.  De là un autre autobus nous amène jusqu'à Lindos.  Nous prenons la direction Sud et traversons les petits villages de Kallithea, Tsanpika, Farklos et enfin arrivons à Lindos fondée au X siècle avant J.-C..  Tout le long du trajet de 50 km, nous pouvons admirer la mer, les lauriers roses, blancs et rouges, les cultures d'oliviers et toutes ces petites maisons dans les villages et à flanc de montagne.  

Arrivés à Lindos nous prenons d'assaut boutiques et magasins de souvenirs.  Vers midi nous gravissons les 258 marches qui mènent à la Citadelle.  Certains le font à dos d'âne.  À 166 mètres au-dessus de la mer la Citadelle fut construite entre 1421 et 1503 par les Grands Maîtres de Rhodes.  Arrivés en haut nous remarquons le sanctuaire d'Athéna.  De cet endroit la vue sur le site et la côte est splendide.  Nous descendons dans les ruelles et allons dîner sur une terrasse sur le toit d'un  restaurant.  L'endroit est ombragé et un petit vent frais nous rafraîchit pendant le repas.  Je me délecte d'aubergine gratinée pendant que Jacques mange des crêpes aux champignons, fromage et jambon.  Nos compagnons en font autant.  Nous prenons des photos souvenir et retournons attendre l'arrivée du bus en direction de la ville de Rhodes et ensuite à notre hôtel.  Le trajet dure 1 h. 30.  

Ce soir c'est notre dernier souper ensemble.  Nous sommes 21 à compléter ce magnifique voyage et nous voulons avoir un souper communautaire et prendre des photos souvenir.  De plus nous voulons souligner trois anniversaires qui ont eu lieu pendant notre voyage commun.  Ce sont ceux de France, Yolande et Jeannine.  Vers 19 heures nous descendons à la salle à manger et fêtons nos trois compagnes.  Après 20 jours passés ensemble nous avons développé une bonne camaraderie.  Une photo de groupe est prise dans le hall de l'hôtel.  Nous échangeons nos adresses électroniques et allons boucler nos valises car le réveil est à 4 h 45 demain matin.  Nos photos

Jeudi le 1er juin

Levés très tôt, nous prenons le petit déjeuner à 5 h. 15 ce matin.  Départ pour l'aéroport à 5 h. 45.  Nous prenons le vol Rhodes/Athènes à 6 h. 55.  Le soleil se lève et il est encore radieux.  Des écoliers sont du vol. Ils viennent à Athènes et il applaudissent et crient des yééé!!!  au moment de l'envol et de l'atterrissage.  Le vol dure 40 minutes.  Le départ pour Montréal est à 8 h. 55 après toutes les vérifications de passeports et cartes d'embarquements.  

Les sièges de l'avion ne sont pas tous occupés.  Ce qui fait que nous avons plus de place pour chacun.  Plusieurs essaient de dormir, de lire etc.  Nous arrivons finalement à Montréal après 9 h. 50 minutes de vol.  Le pilote nous annonce 19 degrés comme température.  Tout est vert!!!  Ce qui tranche avec l'environnement de la Grèce où l'eau se fait plus rare.  Des bisous et des promesses de correspondance par Email sont faits par nos compagnons et compagnes de voyage.  Nous franchissons les portes de sorties et notre fils Daniel nous accueille pour le retour à la maison.  Des vacances qui se terminent.  Le soleil a été avec nous durant tout notre périple.  Ce climat chaud et sec est agréablement supportable pour nous.  Le premier souvenir qui nous viendra à l'esprit lorsque nous nous rappellerons de la Grèce sera celui du soleil omniprésent et constant sans oublier la culture acquise et le bon compagnonnage.  C'est un voyage à recommander.  Rien de parfait mais le déplacement en vaut le coût.



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