Voyage dans les Maritimes - Été 2005

 

 

 

Dernière mise à jour: 23 juillet

Jeudi le 30 juin

Ce matin, c'est un nouveau départ.  Cette fois nous partons pour les Maritimes.  Nous effectuons le voyage avec Marthe et Rosaire.  Le départ se fait du chalet de Frampton dans la Beauce.  Il fait beau et chaud ce matin.  Serais-ce un heureux présage au voyage que nous allons faire?  Nous rejoignons donc nos compagnons de route sur l'autoroute 73.  Nous filons ensuite jusqu'à l'autoroute 20 en direction de Rimouski.  Chemin faisant nous visitons l'Internationale de la Sculpture à St-Jean-Port-Joli.  Nous rencontrons des sculpteurs de plusieurs pays.  Chaque artiste doit réaliser une oeuvre qu'il laissera dans le parc à son départ.  Il faut dire que celui-ci est impressionnant par le nombre de sculptures et la qualité de ses oeuvres.  Ensuite, comme le temps s'y prête bien, nous lunchons sur le bord du fleuve avant de repartir.  Un autre arrêt s'impose au parc provincial du Bic. Nous en profitons pour faire une marche d'une vingtaine de minutes, le temps de se délier les jambes un peu et nous reprenons la route vers Rimouski.  Avant le souper nous réservons notre chambre d'hôtel.  En soirée nous faisons une promenade au bord de l'eau.  Nous profitons de cette chaude soirée à admirer le calme des eaux du fleuve St-Laurent.  De retour à l'hôtel, nous planifions la route pour le lendemain.

Vendredi le 1er juillet

Départ de Rimouski vers 9 heures en direction de Ste-Flavie pour prendre le chemin de la Vallée de la Matapédia qui nous mènera au Nouveau-Brunswick.  Nous longeons la rivière Matapédia, qui est une rivière à saumon.  Le chemin est tortueux et, tout au long de celui-ci, nous y voyons plusieurs pêcheurs non loin des fosses à saumon.  Le paysage est sauvage et la forêt est omniprésente.  Vers midi, nous arrivons au Nouveau-Brunswick, plus précisément à Campbelton où nous prenons le dîner sur le bord de la Baie-des-Chaleurs.  Par la même occasion nous apprenons que nous avons changé de fuseau horaire et que nous devons avancer nos montres d'une heure.  Aujourd'hui c'est la Fête du Canada et on fête ça en grand.  Les drapeaux du Canada sont présents partout et on sent la fête.  Nous poursuivons notre chemin sur l'autoroute 11.  En chemin, un radio-amateur francophone nous contacte par radio et il nous conseille de nous arrêter pour voir une île ou il y a plusieurs espèces d'oiseaux.  Il faut dire que nous faisons souvent la conversation entre les deux voitures, et ce radio-amateur qui nous a entendu parler en français nous a contacté.  Nous arrêtons à l'île aux oiseaux et prenons quelques photos du bord du rivage.  Quelques femmes nous parlent avec leur français caractéristique et nous demandent d'où nous venons.  Elles ramassent des petites fraises des champs.  Nous reprenons la route jusqu'à Caraquet où nous prenons un souper au homard.  En début de soirée les gars font des contacts radio et nous les accompagnons.  C'est ainsi que se termine la journée.

 Samedi, 2 juillet

Départ de Caraquet en direction de l’Île Miscou, située à l'extrémité Est du Nouveau-Brunswick. Les gars veulent faire des communications radio cet avant-midi et surtout expérimenter l'antenne fabriquée pour cette occasion.  Nous en profitons pour explorer la plage et profiter du soleil.  La mer est d'un beau bleu et le sable est fin. Nous prenons quelques photos des gars qui installent leur antenne.  D'autres personnes viennent, comme nous, admirer ce beau site et plus d'un nous posent des questions sur les activités des gars. Nous répondons du mieux que nous le pouvons et quelques-uns se hasardent à aller poser des questions à nos radios amateurs.  L'heure du dîner arrivée, nous pique-niquons; il faut dire que les moustiques sont très nombreux à cet endroit. Puis c'est la direction de Bouctouche que nous prenons.  Nous allons souper et coucher au Vieux Presbytère de l'endroit.  Nous étions venus au même endroit il y a sept ans et nous voulions revenir dans cet endroit datant de 1880.  Avant de devenir une auberge  pour touriste il avait servi pour les prêtres retraités du diocèse et de foyer pour les personnes âgées. Il a été inoccupé pendant six ans avant d'être transformé en auberge.  Il appartient maintenant à un québécois originaire de Verdun en banlieue de Montréal.  Nous avons profité des installations et avons veillé au salon et nous nous sommes bercés sur la galerie comme dans le temps jadis où l’on passait ses soirées à veiller au salon et sur la galerie après le souper. Nos photos.

Dimanche, 3 juillet

Ce matin le soleil et la chaleur sont encore au rendez-vous.  Depuis notre départ nous n'avons eu que quelques gouttes de pluie.  Nous déjeunons donc au presbytère avant de nous rendre à Shédiac, la capitale du homard, pour faire quelques emplettes.  Nous traversons le Pont de la Confédération qui relie le Nouveau-Brunswick et l'Île-du-Prince-Édouard.  Celui-ci mesure 12,9 kilomètres et a coûté un milliard de dollars. La construction a commencé en 1993 pour se terminer en 1997.  C'est la plus petite province du Canada avec un peu plus de 135 000 habitants.  Nous pouvons constater que la terre est rouge et le paysage est plat. Le point le plus haut est à 152 mètres.  Les abords de l'autoroute attirent notre attention car ils sont garnis de lupins sauvages de toutes les couleurs.   La forêt y est remplacée par d'immenses champs de pommes de terre.  Nous louons notre pied-à-terre à Charlottetown et nous explorons les environs pour trouver un site favorable aux communications radio.  Le souper est pris assez tôt et nous allons vers le site choisi qui est sur une petite plage située sur le bord de la mer.  Cet endroit est choisi parce que la proximité de l'eau salée est favorable aux contacts radio.  Le soleil brille encore de tous ses feux.  Les gars installent ¨La grosse Bertha¨ i.e. leur antenne.  Je dois dire qu'elle mesure 28 pieds et qu'elle est en cinq sections.  Les contacts sont nombreux.  Nous installons nos chaises sur la plage.  Marthe tricote pendant que je rédige mon journal. L’arrivée de la marée haute surprend nos deux compères qui doivent démonter l’antenne en toute vitesse; Jacques en est quitte pour un bain de pieds forcé… La journée se termine ainsi en beauté.

Lundi, 4 juillet

Départ de Charlottetown vers 9 heures en direction de Sydney à l'Île-du-Cap-Breton.  Nous devons d'abord prendre le bateau à Wood Island à 11 heures en avant-midi et pour cela parcourir 61 kilomètres.  Le nom du bateau est le Confédération Ottawa qui peut transporter autobus, camions etc.  La température est ensoleillée et chaude et la mer est calme et sans vague.  Nous pouvons rester sur le pont sans chandail pour la traversée qui est de 22 kilomètres et qui dure 1h 15 minutes.  Nous débarquons à Pictou en Nouvelle-Écosse et prenons le dîner dans un petit restaurant avant de franchir les 119 kilomètres jusqu'à Sydney à l'Île-du-Cap-Breton.  La forêt est omniprésente tout le long du trajet et le paysage est plus accidenté avec ses nombreux lacs.  Nous pouvons voir une partie de la Cabot Trail.  Le paysage qui se déroule sous nos yeux est époustouflant.  Le soleil est toujours avec nous.  Enfin nous arrivons à Sydney vers 18 heures et nous penons le souper calmement à l'hôtel avant de nous reposer pour la nuit. Nos photos.

Mardi, 5 juillet

Encore une belle journée ce matin.  Nous partons pour la Forteresse de Louisbourg vers 9 heures.  Située à 35 kilomètres au sud de Sydney, on a reconstruit ce lieu historique national sur un site de 6 700 hectares qui fut jadis érigé par les Français entre 1720 et 1745 pour défendre les possessions du Nouveau Monde.  On a reconstruit seulement le quart de Louisbourg afin de redonner à cette forteresse son aspect de 1744.  Des guides en costume d'époque, personnifiant des musiciens, des soldats, des serviteurs et des membres de la haute société donnent des renseignements sur le lieu historique.  En arrivant un soldat armé nous demande le mot de passe.  Comme nous l'ignorons il nous le dit: Saint-Jean.  Pourquoi?  Parce que c'était l'ancien nom de l'Île-du-Prince-Édouard.   Nous assistons à une démonstration de tir au mousquet.  C'est ensuite le tour de ville guidée qui dure 75 minutes.  La guide nous explique la vie du temps avec ses us et coutumes.  On apprend entre autre qu'il y avait une femme pour six hommes dans la ville à cette époque, la majorité des hommes étant des soldats.  Nous dînons ensuite d'un repas traditionnel servi à l'Auberge de la Marine.  Le repas est composé d'une soupe aux pois, de filet d'aiglefin et d'une tarte aux pommes. Le tout est accompagné de pain brun.  Nous mangeons dans des couverts en étain et avons un seul ustensile, la cuiller.  Pour ne pas nous salir, on nous installe une grande bavette de coton blanc comme à l'époque.  La jeune fille qui nous sert joue le rôle d’une prisonnière anglaise.  Une autre spécialité au menu était un T'chaude ou pâté à la viande.  Comme à l’époque, on pouvait arroser le tout de rhum des Antilles ou de bière brune faite sur place.  Après nous continuons la visite des maisons et rencontrons une personne qui lave la laine des moutons avant de la carder et de la filer.  Des animaux habitent la forteresse comme les poules, les chèvres, les moutons et les chevaux.  Bref, c'est une visite intéressante et instructive.  Vers 16 h. 30, nous prenons la direction de Glace Bay.  Ce petit village est le lieu historique où Marconi a réussi sa première communication transatlantique en décembre 1902.  C'est donc La Mecque des radios-amateurs et les gars veulent s'installer sur le site même utilisé par Marconi pour y faire des communications radio en soirée.  Aux environs de 19 heures les contacts radio commencent et on s'amuse ferme.  Les XYL (épouses des radio-amateurs) profitent de la belle soirée face à la mer et vont faire du shopping dans le petit village.

Mercredi, 6 juillet

Ce matin nous partons en direction de la Cabot Trail.  C'est la partie nord-ouest de l'Île-du-Cap-Breton.  Cette piste s'étire sur plus de 300 kilomètres et traverse les plateaux et les hautes terres de l'île.  Son nom lui vient du célèbre explorateur John Cabot qui a pris possession de l'île au nom du roi d'Angleterre en 1497. À Englishtown nous prenons un traversier (un genre de bac actionné par un câble reliant les deux rives) qui nous fait traverser la Baie Ste-Anne.  Nous continuons direction nord-ouest pour arriver à l'entrée du parc.  Il faut dire que nous devons payer pour y entrer et profiter des zones de marches et de pique-nique.  On nous informe qu'il se peut qu'on y rencontre des ours et surtout c'est le domaine des orignaux.  Nous empruntons donc cette route creusée à même le flanc des collines et qui parfois nous élève au-dessus des eaux scintillantes des eaux du golfe Saint-Laurent.  À plusieurs reprises nous arrêtons à un belvédère pour admirer le paysage et les forêts.  Nous dînons en pique-nique près d'un petit lac et malheureusement la pluie se met de la partie après le dîner et nous empêche d'admirer le reste du paysage.  Nous n'en finissons plus de grimper les côtes et les chemins en lacet et la brume nous empêche d'admirer le paysage.  Subitement un gros orignal passe devant notre voiture.  Il est énorme et nous n'en avions jamais vu un si gros.  La pluie nous quitte à la sortie du parc.  Nous prenons la direction de Badeck où nous passons la nuit.  La pluie recommence et les gars vont faire un peu de radio après le souper à l'hôtel.  Il est à noter que nous logeons à l'hôtel Silver Dart, c'était le nom du premier avion expérimental construit par Graham Bell qui décolla de Badeck.  Graham Bell n'est pas seulement l'inventeur du téléphone.  Il a aussi fait plusieurs autres réalisations. Nos photos.

Jeudi, 7 juillet

Ce matin  le temps est gris.  Après le petit déjeuner pris à l'hôtel, nous allons au Musée Graham Bell.  Ce dernier a habité Badeck à partir de 1885.  Tout d'abord il venait y passer ses vacances avant de s'y installer définitivement.  Il trouvait que c'était un site idéal pour y faire ses expériences scientifiques.  Lors de cette visite nous apprenons que Graham Bell est né en Écosse en 1847 et qu'il émigre au Canada en 1875.  Il habite d'abord l'Ontario avec toute sa famille. Il décide de poursuivre ses études à Boston et ensuite il va travailler à Washington.  Le 7 mars 1876 le bureau des États-Unis lui octroie le brevet d'invention couvrant la méthode et l'appareil pour transmettre la voix ou autre son en utilisant des ondulations électriques, similaires aux vibrations de l'air.  C'est à partir de ce brevet qu'il invente le téléphone.  En 1877 il épouse Mabel une sourde et muette.  Grâce sur ses recherches sur la parole, Bell apprend à sa femme à parler.  Ils ont deux filles.  Bell donne 90% de ses actions à sa femme et se garde 10% pour lui. L'administration de ses biens est confié à sa femme.  Bell s'installe à Badeck parce que ça lui rappelle son Écosse natale.  Il y  poursuit ses expériences jusqu'à sa mort en 1922. Il est intéressant de noter la diversité de ses recherches : les grands cerf-volants, les avions, la génétique des moutons, un système de fabrication d’eau potable par évaporation de l’eau de mer, etc… C'est donc une visite intéressante et instructive que nous venons d'y faire.  Nous poursuivons notre route en direction d'Halifax que nous atteignons vers 17 heures.  Nous nous installons à l'hôtel Blue Nose du nom du célèbre voilier qui apparaît sur nos pièces de 10 cents.  Après le souper nous visionnons des émissions spéciales sur les explosions dans le métro de Londres qui ont eu lieu aujourd'hui.

Vendredi, 8 juillet

Aujourd'hui nous visitons Halifax.  D'abord c'est la citadelle. Cette fortification  en forme  d'étoile témoigne du rôle d'Halifax comme première station navale de l'Empire britannique et de son importance dans le développement du Canada.  Érigée en 1749 elle avait pour mission de défendre le Canada contre les attaques ennemies.  Sa construction s'est terminé en 1856.  En arrivant sur le site, nous admirons d'abord la tenue des soldats en costume d'époque.   Nous pouvons voir et entendre un groupe de musiciens jouant de la cornemuse.  À midi on assiste au coup de canon qu'on fait entendre chaque jour sauf à Noël.  Une exposition nous explique la vie des soldats à l'intérieur des murs.  Après le dîner nous allons sur la promenade piétonnière du port d'Halifax qui longe celui-ci sur une longueur de deux kilomètres. Nous allons au quai 21 où plus d'un million  d'émigrants ont foulé le sol canadien après une longue traversée en bateau.  On y apprend qu'à leur entrée en sol canadien un officier d'immigration examinait leurs papiers et si ceux-ci avaient la tuberculose, on les retournaient dans leur pays au frais de la compagnie de navigation qui les avait emmenés au Canada.  Nous terminons notre visite du port par un tour de voilier qui dure une heure et demie et cela dans la Baie d'Halifax. Nous pouvons voir le maniement des voiles.  La mer est calme.  C'est bien plaisant.  Nous terminons le tout par un souper dans un restaurant végétarien.  Nos photos.

Samedi, 9 juillet

Ce matin, départ d'Halifax en direction de Mahone Bay.  Petit village d'un peu moins de mille habitants et fondé en 1754.  Ses trois églises veillent sur la baie. Nous continuons vers Lunenberg, autre petit village de plus de 2500 habitants et fondé en 1751.  Patrimoine mondial de l'Unesco pour ses maisons de bois du XVIII e siècle.  Cette municipalité a vu naître le Blue Nose, le plus célèbre voilier construit en 1921.  Cette goélette de pêche a remporté la plupart des courses de voiliers et est la fierté des habitants de ce village.  Une réplique mouille normalement dans les eaux du port, mais n'était malheureusement pas là lors de notre passage.  Aux environs de Lunenberg, Riverport est célèbre pour ses pêcheurs qui trafiquaient le rhum brun pendant la prohibition américaine qui interdisait la vente de l'alcool dans les restaurants et les bars. Les marins de ce village achetaient le rhum brun de la Jamaïque pour ensuite inonder les marchés de la Nouvelle-Écosse.  Plusieurs familles se sont enrichies pendant cette période et on peut voir encore les maisons cossues du village.  Le rhum brun est encore la boisson la plus populaire de nos jours en Nouvelle Écosse.  Nous dînons au restaurant The old Lunenberg Jail  qui donne une vue magnifique sur la baie.  Ces visites terminées, nous reprenons le chemin vers le nord en direction du village de Grand Pré.  Ce lieu historique construit sur les rives du bassin des Mines commémore l'histoire des colons acadiens qui, entre 1755 et 1763, ont été déportés vers d'autres colonies britanniques, un peu partout en Amérique du Nord.  Le centre d'interprétation souligne les 400 ans de la culture acadienne. La personne responsable de l’accueil nous reçoit en costume d’époque; elle est native de la Beauce (Notre-Dame des Pins). Un petit film nous explique et nous relate les événements dramatiques entourant la déportation des Acadiens.  Le lieu historique comprend aussi une église commémorative et des parcs dans lesquels on peut voir les aboiteaux construits par les Acadiens.  Ces digues reculaient la mer et donnaient après quelques années des terres fertiles que les Acadiens cultivaient.  Ce coin de province possède une terre particulièrement fertile.  On y cultive les pommiers, les poiriers et la vigne qui permet de fabriquer le vin.  Malheureusement nous n'y avons pas goûté.  Nous passons la nuit dans un B&B le Delft Haus, il faut le dire assez luxueux dont le propriétaire est peintre à sa retraite et jadis conservateur dans un musée d'Ottawa.  Sa maison de style victorien date de 1890 est entièrement rénovée et affiche un 4 1/2 étoiles.  C'est là que nous passons la nuit. Nos photos.

Dimanche, 10 juillet

Après un copieux déjeuner au Bed and Breakfast nous commençons notre voyage de retour vers le Québec.  Nous roulons allègrement.  Les routes sont belles en Nouvelle-Écosse.  Les autoroutes ne sont pas toujours à double voie comme au Québec.  Les haltes routières sont rares.  Nous avons remarqué que les conducteurs de cette province ont le respect du piéton et s'arrêtent lorsque nous voulons traverser la chaussée.  Nous nous sentons en sécurité.  En arrivant au Nouveau-Brunswick quelle n'est pas la surprise de nos maris lorsqu'ils aperçoivent les antennes de Radio-canada international.  Nous sommes à Sackville. C’est de  cet endroit que le Canada  diffuse les émissions à ondes courtes à travers le monde et cela en plusieurs langues.  Ces émissions permettent de faire connaître le Canada à l'échelle internationale, ses points de vue en politique internationale et de refléter l'identité et la culture canadiennes.  Nous nous arrêtons pour admirer des dizaines d'antennes reliées ensembles et soutenues par des fils conducteurs.  Les gars veulent voir et aller visiter mais un écriteau nous dit qu'il est interdit de pénétrer sur le site.  Il faut se contenter de prendre des photos et de continuer notre route jusqu'à Moncton où nous établissons nos quartiers pour ce soir.  Après le souper nos deux compères s'installent à nouveau pour faire des contacts radio.  Pour nous c'est une soirée tranquille passée à relaxer.

Lundi, 11 juillet

Départ de Moncton sous la pluie en direction du nord de la province.  La route est belle et la pluie nous laisse à la sortie de la ville.  La circulation n'est pas dense comme à Montréal et ça roule bien.  Nous continuons jusqu'à Kings Landing qui est un village loyaliste des années  1800.  Ce village historique est une reconstitution fidèle d'un village typique de la vallée du fleuve Saint-Jean entre 1820 et 1890.  Ce site de 121 hectares comprend des fermes, une forge, un moulin, des maisons historiques, une auberge, une imprimerie, une scierie, une école, un magasin général et un théâtre.  Des animateurs en costumes d'époque servent de guides aux visiteurs.  Les Loyalistes sont venus s'installer à cet endroit parce que les USA ayant déclaré leur indépendance vis-à-vis l'Angleterre, ceux-ci voulaient rester fidèles à leur roi.  Le village est situé tout près de Frédéricton.  Plusieurs de ces américains loyalistes ont émigrés dans cinq provinces du Canada et ils totalisèrent plus de 30000 personnes.  Ce village d'époque est bien aménagé et intéressant à visiter.  Nous y passons une partie de l'après-midi et ensuite nous prenons la direction de Grand Fall pour y passer la nuit.

Mardi, 12 juillet

Ce matin il nous reste quelques 400 kilomètres à parcourir avant d'arriver en Beauce et à destination pour nos compagnons de voyage.  Dès que nous laissons les Maritimes, nous constatons la chaleur qui envahit présentement le Québec.  Nous arrivons à Ste-Marie-de-Beauce vers 13 h. 30 et nous prenons le dîner.  Au total nous avons parcouru plus de 4 000 kilomètres en 13 jours.  Nous allons au chalet de Frampton pour encore deux jours et nous filons vers Brossard jeudi le 14.  Ce voyage fait partie de nos beaux souvenirs de voyage et il nous a fait plaisir de le partager avec vous. Nos photos.

 

 

 

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